Bitcoin, « le cauchemar des dictateurs » d’après la Fondation pour les droits de l’homme
06/30/2025Liberté, liberté chérie. Depuis sa création en 2009, Bitcoin s’est révélé être un outil puissant contre l’inflation, mais aussi pour la liberté financière et la lutte pour les droits de l’Homme. Lors du récent Bitcoin Policy Summit à Washington D.C., Alex Gladstein, directeur de la stratégie de la Human Rights Foundation, a souligné comment le BTC peut être une arme contre les régimes autoritaires sur tous les continents.
- Bitcoin s’est affirmé comme une arme puissante contre les régimes autoritaires, offrant une alternative aux monnaies fiduciaires manipulées par les gouvernements.
- Des exemples concrets, comme ceux de l’Ukraine et du Venezuela, illustrent comment Bitcoin a permis à des individus de contourner les contrôles gouvernementaux et de protéger leur liberté financière.
Bitcoin : Un bouclier contre l’autoritarisme
Bitcoin offre une alternative aux monnaies fiduciaires qui souvent manipulées par les gouvernements pour contrôler leurs populations, attaque d’emblée Alex Gladstein. Il est particulièrement efficace pour protéger les individus contre l’hyperinflation, une arme couramment utilisée par les dictateurs pour appauvrir leurs citoyens, répète-t-il ensuite. Le ton est donné :
« Si vous êtes le gardien de vos propres bitcoins, les gouvernements ne peuvent pas supprimer ou geler vos fonds, et ils ne peuvent certainement pas vous hyper-inflater. »
Alex Gladstein, Human Rights Foundation – Source : Compte X
Il a également noté que Bitcoin permettait aux individus de conserver leur anonymat, rendant ainsi plus difficile le suivi et le ciblage des dissidents pour les régimes autoritaires.
Des exemples d’utilisation pour la liberté
La Human Rights Foundation (HRF) a commencé à reconnaître le potentiel de Bitcoin dès 2013, lors des manifestations pro-démocratie en Ukraine. À cette époque, de nombreux manifestants ont vu leurs comptes bancaires gelés par le gouvernement et le BTC a permis à ces individus de continuer à financer leurs activités malgré la répression étatique.
Alex Gladstein a cité de nombreux autres exemples où cette crypto a été utilisé pour contourner les contrôles gouvernementaux, notamment dans des pays comme le Venezuela, où l’hyperinflation a rendu la monnaie locale pratiquement sans valeur. Nous avions déjà vu ici que le Nigéria, le Togo ou encore l’Afghanistan avaient déjà été le théâtre de levées de fonds en bitcoins pour échapper à un pouvoir centralisé et violent.
Bitcoin continue de prouver qu’il est bien plus qu’un simple actif spéculatif. Pour de nombreuses personnes vivant sous des régimes autoritaires ou totalitaires, il représente une bouée de sauvetage financière et une arme contre l’oppression. Comme l’a si bien dit Alex Gladstein, « Bitcoin est mauvais pour les dictateurs », et c’est exactement ce qui le rend si précieux. Meron Estefanos, soutenue financièrement par la HRF, avait déjà montré la voie il y a des années avec le destin tragique des opposants politiques en Érythrée.
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